Erreur n°1 : choisir la même forme juridique que sa copine Julie qui vient de créer son entreprise dans la Tech alors que toi tu es artisan.
En effet les enjeux ne seront pas forcément les mêmes, le choix de la forme va ainsi dépendre de :
– l’envergure de l’entreprise (fort développement ou non, investissements…)
– de la volonté de créer seul ou à plusieurs
– des priorités : le fonctionnement de l’entreprise, la rémunération, la fiscalité, la protection sociale
Erreur n°2 : vouloir s’immatriculer sans avoir fait de business plan.
L’habillage juridique et l’immatriculation de la société ne doit s’envisager que dans un second temps lorsqu’on a validé son business plan. En effet c’est comme si on commandait un costume sur mesure sans avoir pris toutes ces mesures avant… pas sûr qu’on y rentre dedans
Erreur n°3 : communiquer sur sa marque sans avoir fait de recherches préalables sur la disponibilité de cette marque et sans l’avoir déposée au préalable.
Tout content de son idée ou de son projet, le créateur peut parfois parler de sa marque et donc communiquer sans savoir si cette marque n’est pas déjà utilisée et pour quel produit/domaine. Il risque soit de se faire piquer sa marque, soit d’être poursuivi pour contrefaçon…
Erreur n°4 : choisir un mauvais associé.
J’entends souvent le client me dire « mon ami d’enfance Pierre/mon cousin/ma copine… veut bien mettre de l’argent dans ma société pour m’aider à démarrer ».
Ok c’est sympa de leur part mais il faut bien choisir, d’abord parce qu’un bon associé peut aider au succès de l’entreprise et ensuite parce qu’une fois associé, il est très difficile de faire marche arrière donc mieux vaut rechercher un associé dont les compétences sont complémentaires aux vôtres qu’il s’agisse de connaissances techniques, de compétences de gestion ou d’un savoir-faire commercial. L’associé peut aussi amener un réseau relationnel, un carnet d’adresse dont on ne dispose pas. Enfin l’associé doit partager la même vision de l’entreprise.
Alors prenez le temps de vous poser ensemble toutes ces questions avant de vous serrer la main !
Erreur n°5 : ne pas connaître la réglementation ou les réglementations applicables à son activité
Et là la tâche est immense… entre d’une part les activités réglementées : activités professionnelles dont l’accès ou l’exercice sont encadrés par des dispositions législatives ou réglementaires ; Ces activités sont donc ainsi généralement soumises à des conditions d’accès et/ou des conditions d’exercice ou d’exploitation (ex : conditions de diplôme, d’expérience professionnelle, de formation préalable, d’assurance, d’âge…), et d’autre part la réglementation applicable au secteur d’activité (le local d’exploitation, règles en matières d’affichage, de prix, de facturation, de paiement, d’assurance…), il vaut donc mieux avoir bien défriché le sujet avant de se lancer. Ce serait dommage de devoir tout arrêter parce qu’on a négligé de vérifier qu’on était en règle !